dimanche 6 novembre 2011

Ammonites

Les Ammonites sont des invertébrés constituant une famille appartenant au phylum des Mollusques, à la classe des Céphalopodes et à la sous classe des Ammonoïdés. Les Ammonoïdés sont apparus il y a environ 380 millions d’années au Dévonien et se sont éteints avec les Dinosaures à la crise Crétacé-Tertiaire il y a 65MA ; c’est pour cela qu’on ne les trouve plus qu’à l’état de fossile.

Les Ammonites sont des invertébrés constituant une famille appartenant au phylum des Mollusques, à la classe des Céphalopodes et à la sous classe des Ammonoïdés. Les Ammonoïdés sont apparus il y a environ 380 millions d’années au Dévonien et se sont éteints avec les Dinosaures à la crise Crétacé-Tertiaire il y a 65MA ; c’est pour cela qu’on ne les trouve plus qu’à l’état de fossile.
Le corps mou des Ammonites était protégé par une coquille généralement à enroulement spiral serré dont la forme rappelle celle d’une corne de bélier. Le nom Ammonite vient du Dieu Jupiter Ammon dont les représentations étaient ornées de cornes de bélier. En effet la plupart des coquilles portent des côtes plus ou moins épaisses et plus ou moins hautes. La coquille des Ammonites n’est pas la même pour toutes les Ammonites. La plupart sont à enroulement spiralé mais on peut aussi trouver des coquilles à forme droite ou déroulée, plus ou moins aplaties, avec ou sans côte, avec des tours plus ou moins recouvrants. A partir de la crise permienne (-250 MA), on ne trouve presque que des Ammonites dont la forme ressemble beaucoup aux Nautiles actuels. Leur coquille présente à la surface des lignes de suture "persillées". Les lignes de suture correspondent à l’intersection d’une cloison et de la coquille externe. Ces sutures montrent que les Ammonites ont des cloisons complexes contrairement à celles des Nautiles. Leur coquille présente une autre différence avec celle des Nautiles ; elle est évolute. Cette caractéristique est donnée par la taille de l’ombilic. L’ombilic est la partie centrale de l’enroulement. Chez l’Ammonite on voit plusieurs tours dans l’ombilic. Chez le Nautile l’ombilic est réduit à un point.
On peut imaginer le mode de vie des Ammonites en les comparant donc aux Nautiles, les plus proches cousins des Ammonites. On suppose que le système organique des Ammonites était très voisin de celui des Nautiles. Si on regarde une coupe longitudinale d’une Ammonite, on s’aperçoit que la coquille est constituée de loges dont la dernière était habitée par l’animal, on l’appelle loge d’habitation. Les autres loges, séparées par des cloisons concaves vers l’arrière, constituent le phragmocône. Ces loges étaient remplies de gaz pour permettre à l’Ammonite de flotter entre deux eaux. L’animal était relié à la première loge par un siphon traversant les cloisons. La première loge pouvait ainsi se remplir d’eau pour alourdir l’Ammonite et lui permettre de se déplacer verticalement. Chez les Ammonites, le siphon était placé du côté ventral, collé à la coquille.
Les tentacules qui, peut-être comme les Nautiles aujourd’hui, pouvaient atteindre le nombre de quatre-vingt-dix, leur servaient à attraper leurs proies. Le régime alimentaire des Ammonites est mal connu ; on suppose qu’elles mangeaient du plancton (Diatomées), des petites crevettes ou encore des Algues. La bouche, entourée par les tentacules, était constituée d’une mâchoire dont on retrouve parfois des parties fossilisées de l’appareil masticateur. Au niveau de la bouche, une lame en forme de langue couverte de dents fonctionnait comme une râpe lors de la prise de nourriture.
On peut trouver en Haute-Normandie des Ammonites dans tous les terrains puisque les terrains les plus jeunes datent du Coniacien (limite Coniacien-Santonien : environ 86 MA) et les terrains les plus vieux visibles datent de l’Oxfordien terminal (environ 155 MA).
Dans les terrains jurassiques, au Kimméridgien on trouve par exemple les espèces Pictonia baylei et Rasenia berryei. Dans les terrains du Crétacé, on trouve Acanthoceras rhotomagense, Mortoniceras inflatum, Schloenbachia varians, Turrulites costatus et bien d’autres encore.

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